La traversée du Parana d'est en ouest

Publié le par Jean Pierre

Salut,

après la rencontre d'un français à l'auberge qui m'offrit sont Lonely (guide du routard british) du Brésil puisqu'il en venait et après mûres réfléxions, je me réveil le matin toujours indécis. Alors, en sortant de Puerto Iguazu, soit je pars tout droit pour un retour vers l'Argentine soit à gauche pour 1000km de plus vers le Brésil. Et comme mon coeur porte à gauche c'est donc le Brésil et la remontée vers le nord-est. En direction de Curitiba je vais donc traverser la région du Parana d'est en ouest en direction de l'Atlantique.

 

1er jour : Iguazu-Medianeira (90km)

Après le passage de la frontière et la recherche d'un bureau de change (j'ai encore oublié, on est dimanche !!!) je roule en plein vent sur de grands bouts droit au milieu de culture. Puis la route commence à monter doucement et la végétation apparait au bout de 90km. Je décide de m'arrêter mais les logements sont hors de prix donc je campe sous un hangar à pneu (un collègue à Jean Paul !) où je monte ma tente pour la nuit qui commence à tomber vers 18h. un petit repas à base de pâte chinoises et au lit.

 

2ème jour : Medianeira-Ebma (145km)

Départ matinal à 7h, sous le soleil. La route est valloné et je suis toujours au milieu de ses cultures céréalières. Puis, à la sortie de Cascavel (km 30) je tourne sur la droite et le vent me pousse sur une route restant sur la crête de petites montagnes. Au km 80 je rentre en moyenne montagne et retrouve le plaisir de ces routes qui virevoltent dans tous les sens au milieu de la forêt. Au km 145 je m'arrête à Ebma (village non indiqué sur la carte) et j'y trouve un "dormitorio" pas chèr pour une bonne nuit de récupération.

 

3ème jour : Ebma-Catalano (124km)

Au moment ou le soleil rase la cime des arbres et vient éclairer les montagnes d'une couleur d'or, je prends la route au beau milieu de celles-ci. Les ascensions font de 6 à 7km et les paysages sont fait de vallées plus ou moins profondes où je frôle les 70km/h en descente et les 7km/h en montée ! Emerge de temps à autre des palmiers d'une chaleur incoyable de près de 40 degrès. Le goudron fond sous mes roues. Dernière bosse et me voilà dans un petit hôtel, entouré d'ouvriers et avec un super petit déjeuné !

 

4ème jour : Catalano-Relogio (130km)

Ce matin le ciel est gris mais la chaleur persiste, 20 à 22 degrès à 7h du matin. Je repars sur les même routes qu'hier où il est très agréable de rouler même si la difficulté est là. Au bout de 30km cependant, l'horreur, je débouche sur un immense plateau céréalier que je parcours sur près de 50km et parsemé de longues lignes droite, vent, vallons et usines (des moulins ici !). Ceux-ci jusqu'a Guarapuava et enfin retour sur des routes de montagne plus escarpées mais si belles et si plaisantes. Au kilomètre 120, surprise, une descente immense sur 10km ou je dépasse les 80km/h. Je stoppe au bas de celle-ci car il y a uen sorte de station (équivalent de notre SAMU) où l'on nous offre café, salle de détente et sanitaire très propres. Alors, camping semi sauvage où je prends garde aux insectes, araignés et reptiles en tout genres. Juste en face un petit restaurant avec buffet à volonté, je vous dit pas le patron a dut regretter !!!

 

 

5ème jour : Relogio-Palmeira (145km)

Au réveil le temps est gris comme hier mais avec un taux d'humidité très élevé (tous mes vêtements sont moites). Je vais me passer de soleil pour le deuxième jour. Toujours sur mes routes de moyenne montagne, avec la réapparition de temps à autre de cultures derrière les rangs d'arbres qui jalonnent la route, je m'arrête fréquemment dans les stations services qui bordent la route et où le café est offert. Enfin, je me dépèche d'arriver à Palmeira car le ciel devient très menaçant. Je vais éviter le camping. Bien m'en a pris car une heure après ce sont des trombes d'eaux qui se sont abattues sur la région.

Ce matin (vendredi), cela n'est pas terminé donc je dois patienter une journée de plus.

 

A toujours sur la vie et dans mon rêve...

Publié dans Brésil

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D
<br /> Salut jean-Pierre, tu attaques la dernière droite !!! Profites en au maximum et continue à nous faire partager ton aventure jusqu'au bout avec autant de bonheur. Te lire est pour nous un vrai<br /> régal. A bientôt sur nos routes bourbonnaises bien moins exotiques mais pas si désagréables. Courage et bon vent à toi. Dominique M.<br /> <br /> <br />
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T
<br /> salut papy ca va,ton aventure est belle , continue a bientot sur les courses a plus ,seb<br /> <br /> <br />
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