De La Serena à Copiapo

Publié le par Jean Pierre

Salut,

 

La Serena Copiaco3Me voilà arrivé plus vite que prévu à Copiapo. Hier, La Serena, départ 7h45 sous le soleil mais, hélas, pas pour longtemps car au kilomètre 15 ça se couvre. Je longe le Pacifique sur de grands toboggans d’asphalte. A ma gauche des vagues ayant parcourues des milliers de kilomètres déferlent sur de magnifiques petites criques ou seul le soleil manque pour en faire de superbes cartes postales. A ma droite la cordillère des Andes s’éveille avec la tête dans les nuages.

 

 


 

Au kilomètre 40 j’atteins le premier col de la journée que je grimpe durant 15 kilomètres. Plus je monte et plus le brouillard est épais ce qui fait que je vois à peine le passage au sommet. Tout de suite je plonge dans une descente rapide sur une route large et rectiligne alors que le ciel laisse réapparaître le soleil qui surchauffe le désert que j’atteins au bas du col. Plus rien ne pousse mis a part une espèce de petit buisson qui mesure une cinquantaine de centimètres, le reste n’est que minéral.

Arrêt repas à  « El Trapiche », un petit « pueblo » mais un très bon repas à base de soupe de fruits de mer, poisson et pâtes.

 

La Serena Copiapo7Je repars à l’attaque du deuxième col de la journée mais au bout de 5 kilomètres la chaleur harassante me pousse à m’arrêter boire un coca bien frais. Je reprends la route pour 5 nouveau petits kilomètres et m’arrête sous un abris bus pour effectuer une petite sieste en attendant que le soleil décline légèrement. Le paysage est magnifique et les couleurs formidables mais le soleil tape trop fort, cela pourrait être dangereux.

 

 

 

 

 


La Serena Copiapo10Après cette sieste salvatrice je repars dans ce décor somptueux sur une pente très raide que les jambes ne semblent pas sentir car transportées par la beauté des lieux. Et comme dans un rêve c’est alors que j’aperçois sur ma droite le vol de deux condors majestueux venus honorer ma route. Enfin, je passe le sommet de l’ascension pour plonger à nouveau vers le désert et rempiler pour 8km de monter vers un nouveau col. Pour finir, c’est 30 kilomètres de descente qui me mènent vers Vallenar. Quelle journée de folie ! 200km ont été avalé mais la beauté du parcours facilite grandement la digestion.

 

J’arrive à 20h pour le rituel quotidien. La ville est triste, sombre et peu animée, une bonne nuit s’annonce.





La Serena Copiapo6Départ à 7h30 de Vallenar en direction de Copiapo. J’ai 160km à effectuer sans le moindre « pueblo » sur la route. Lignes droites interminables, soleil de plomb et désert son au menu aujourd’hui. Ici rien ne pousse, il n’a pas plu depuis 7 ans ! Au kilomètre 55 je m’arrête sous le premier abri que je trouve depuis mon départ pour un petit casse croûte. Là, un pick-up me klaxon, je lui fais un signe et le conducteur s’arrête et fait marche arrière pour revenir a ma hauteur. Il me propose de m’emmener alors je n’hésite pas car il me reste 100km pour atteindre Copiapo, il fait 40 degrés et il n’est que 10h30 du matin. S’en suit une discussion sympathique car je commence à bien comprendre l’espagnol et mon ami parle doucement.

 

Il est 12h15 et me voilà à Copiapo, moi qui pensais arriver vers 19h. Après avoir trouvé une « residencial » et pris un bon repas me voici ici à vous conter le récit de ces deux jours. Je vous laisse, il est 13h45 et je vais à la découverte de la ville.

 

Encore merci pour vos commentaires.

A toujours sur mon rêve...

Publié dans Chili

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
<br /> Salut Jean-Pierre, merci pour ces merveilleux instants que tu nous fais découvrir avec de passionnants commentaires et de très belles photos. Tout ceci nous réchauffe car ici il fait parfois des<br /> moins dix degrés la nuit. BISOUS et à très bientôt sur la toile. Martine et Christian.<br /> <br /> <br />
Répondre
C
<br /> Mon cher jp je vois que ton périple est à la hauteur de tes espérances et j'en suis très content pour toi ton courage m'épate et je vais être obligé de te regarder autrement maintenant en tout cas<br /> réalise tes rêves les plus fous là-bas et reviens nous en forme nous en aurons besoin je te le dis. A la prochaine mon grand ami, je ne ferais pas de commentaire humoristique j'ai peur de te<br /> déconcentrer.<br /> <br /> <br />
Répondre
L
<br /> et bin mon gars ton périple est fabuleux, que du bonheur dans la tête, bon courage pour la suite.<br /> Thierry amoureux de vtt<br /> <br /> <br />
Répondre